Port-au-Prince le 18 mars 2022.- Le Ministre de l’Environnement, M. James CADET a présenté, ce vendredi 18 mars 2022 à la population en générale et la presse en particulier, les membres de la Commission d’Évaluation et de Restructuration du Corps de Surveillance Environnementale. 

Celle-ci est composée d’actuel et ancien dirigeants et cadres du Ministère de l’Environnement (MDE). Il s’agit de l’ex-ministre de l’Environnement, M. Jean François THOMAS, président de la Commission; du directeur de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP), M. Jeantel JOSEPH, vice-président de la Commission. 

La Directrice des Ressources humaines dudit ministère, Mme Musette THOMAS occupe, pour sa part, le poste de Secrétaire de la Commission. M. Frantz Daniel PIERRE, Me Floral LUBIN, M. Joarilus PLACIDE et Thermonfils PETIT en sont les autres membres. 

La Commission aura donc pour mission de réfléchir entre autres sur la question de la réforme du Corps de Surveillance Environnementale, effectuer le vetting au sein de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP).

Ayant pris préalablement la mesure d’annuler les badges des agents de la BSAP le titulaire du Ministère de l’Environnement, M. James CADET, a tenu à préciser que cette démarche entend consolider les actions menées pour une gouvernance apaisée telle que prônée par le chef du gouvernement, le Dr Ariel HENRY. Par ces initiatives, le Ministère entend mettre de l’ordre afin de freiner la dérive ou des individus portant des uniformes et des badges mentionnant le nom de la BSAP sont impliqués dans des cas qui vont à l’encontre de la mission de l’institution.

M. James CADET dit rester convaincu que la protection des Aires Protégées ne se fait pas uniquement avec les armes. Cela requiert d’autres outils, a soutenu le ministre CADET, insistant sur la nécessité absolue de la surveillance environnementale. Il a informe du redéploiement dans les aires protégées, des agents du Corps de surveillance environnementale qui déambulent dans la capitale.

Le Ministre James CADET a appelé à l’élaboration d’un code de déontologie pouvant définir le comportement d’un agent du Corps de surveillance environnementale afin que ce dernier puisse connaitre ses limites. Ces agents ne devront faire l’objet d’aucune manœuvre politique et doivent rester sur leur lieu d’affectation qui n’est autre que les Aires protégées, recommande le Ministre.