Port-au-Prince le 29 juin 2022.- À l’initiative du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en collaboration avec le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) a été tenu, ce mercredi 29 juin 2022, L’atelier de validation de l’analyse du cadre légal et des politiques publiques sur la violence faite aux femmes et aux filles, à l’hôtel Montana. En effet, cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Initiative Spotlight conçue sur la période 2020-2023 avec le support de l’Union Européenne à travers le PNUD, dont l’objectif est de parvenir à l’éradication de la violnce envers les femmes et les filles.

Cette activité s’est déroulée en présence des personnalités comme, le représentant du Représentant du PNUD en Haïti, M. Sekou Bangoura, du Coordonateur du Programme Spotlight M. Komi Abalo et de la Ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes Dr Sofia LORÉUS. De plus, plusieurs organisations de femmes et féministes se sont jointes aux cadres du MCFDF pour la pleine réalisation de cette journée.

Dans son allocution circonstance, M. Sekou Bangoura a présenté cette initiative comme étant “un système de protection plus contraignant et plus sécuritaire envers les femmes.” Plus loin, M. Bangoura s’est réjouit que le PNUD ait contribué, avec l’aide des agences du système des Nations Unies, au renforcement du cadre légal des politiques publiques sur les VFF en Haïti. De son côté, la titulaire du MCFDF Dr Sofia LORÉUS a rappelé l’importance d’une telle initiative et son intérêt pour le MCFDF en vue de mettre en lumière et sensibiliser les acteurs sur des progrès réalisés par Haïti en matière de violence envers les femmes. Ce faisant, dans le nouveau code pénal, le code de procédure pénale, des réformes encourageantes sont engagées dans le sens des normes et standards favorisant le respect et protections des droits des femmes et des filles.

Par conséquent, “la définition du viol dans le code pénal, le renforcement des peines en matière de viol, la prise en compte de multiples formes d’agressions sexuelles incluant le harcèlement, le traitement de certains cas de viol comme acte de barbarie ou comme crime contre l’humanité, ainsi que la définition d’une procédure spéciale pour la poursuite des délinquants sexuels dans le code de procédure pénale”, constituent le noeud-gordien du cadre légal autour des VFF. Rappelons que trois activités similaires ont été réalisées dans trois départements: Sud, Grand-Anse et Nord-Est.

Toutefois, la journée s’est terminée avec une sécance de débats très animée exprimant l’intérêt des participant(e)s pour la mise en oeuvre du cadre légal et politiques publiques visant l’éradication de toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des filles.