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Trois nouveaux outils pour encadrer la formation des enseignants

Lancement d’un atelier de validation de trois outils de gouvernance du sous-secteur de la formation des enseignants

3 septembre 2024

Le ministère de l’Éducation nationale et de Formation professionnelle, à travers la Direction de la formation et du perfectionnement (DFP), a lancé, ce mardi 3 septembre 2024, à Pétion-Ville, un atelier de quatre jours basé sur la relecture, la finalisation et la validation interne de trois outils de gouvernance du sous-secteur de la formation initiale et continue des enseignants et des personnels d’encadrement.

Il s’agit:

  • d’un protocole de stage à l’intention des étudiants-maîtres des institutions de formation initiale ;
  • d’un référentiel d’homologation de modules de formation continue ;
  • d’un manuel de procédures d’habilitation des institutions de formation continue.

Cet atelier, ouvert par le ministre Augustin Antoine, réunit des techniciens du MENFP et d’autres acteurs clés du sous-secteur de la formation tels les responsables des écoles normales, des facultés de sciences de l’éducation et d’autres opérateurs de la formation continue.

Tout en remerciant la Banque mondiale (BM) et la Banque interaméricaine de développement (BID) pour leur soutien financier à cette activité, le titulaire du MENFP, a salué cette initiative majeure qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui au Plan décennal d’éducation et de formation (PAPDEF).

La formation des enseignants, croit pertinemment le ministre, est l’un des vecteurs avérés de changement en matière d’amélioration de la qualité de l’éducation. D’où, de son point de vue, l’importance pour la DFP, cette entité technique du MENFP qui pilote le chantier de la formation dans le système, de consolider ce sous-secteur.

« C’est dans ce cadre-là que nous sommes rassemblés pour aborder les enjeux cruciaux qui touchent notre système éducatif, notamment la qualité de l’éducation qui dépend d’une bonne gouvernance du secteur », a déclaré le ministre Augustin Antoine.

D’après le numéro Un du ministère de l’Éducation nationale, la problématique de la qualité de l’éducation est complexe et multidimensionnelle. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, que cet axe nécessite l’attention soutenue et l’engagement inconditionnel de tous les acteurs concernés.

« Tenant compte de l’acte d’enseigner et celui d’apprendre, il nous importe de nous interroger sur les mécanismes de prise de décision et la transparence de la responsabilité des acteurs. La mise en place d’un cadre de gouvernance solide est essentielle pour garantir que les ressources soient utilisées de manière souhaitable et que les objectifs soient atteints », a conclu le ministre Antoine, avant de saluer tous les participants à cet atelier.

Plaçant également quelques mots au cours de cet atelier, le ministre des Affaires sociales et du Travail, Georges Wilbert Franck, qui remplissait le rôle de Directeur de la formation et du perfectionnement à l’époque de l’élaboration de ces trois documents, a félicité Claudin St-Jour, son successeur, pour avoir entrepris cette démarche de validation. Il souhaite que la mise en œuvre de ces outils apporte effectivement le changement souhaité dans le système éducatif.

Pour sa part, le directeur général du MENFP, Yves Roblin, ayant également pris la parole à la cérémonie inaugurale de cet atelier, estime que la bonne gouvernance, qui exige la transversalité et la récurrence, se repose sur des piliers fondamentaux, entre autres, le cadre légal, la base de données avec des statistiques fiables, et, enfin, le monitoring qui implique le suivi et l’évaluation des projets et programmes intimement liés au secteur.

De son côté, le coordonnateur général du Pôle enseignement et qualité du MENFP, le professeur Joseph Job Maurice qui faisait la mise en contexte de cet atelier, pense que la validation de ces trois outils de gouvernance marque une étape importante dans la démarche collective visant une meilleure qualité de l’éducation dans le pays.

« Nous avons la responsabilité collective de veiller à ce que ces outils ne soient simplement des documents techniques mais des documents vivants qui puissent aider effectivement à l’avancement du système dans l’intérêt de tous les apprenants », a soutenu M. Maurice.

Quant à Claudin St-Jour, Directeur de la formation et du perfectionnement, il a énuméré un ensemble de problèmes qui, a-t-il dit, affectent le sous-secteur de la formation initiale et continue. Des problèmes, selon lui, que ces outils de gouvernance tenteront de résoudre.

« A bien des égards, la gouvernance désigne un ensemble de décisions, de règles et de pratiques qui entendent assurer le fonctionnement optimal d’une organisation, ainsi que les organes structurels chargés de formuler ces décisions, règles et pratiques ; de les mettre en œuvre et d’en assurer le contrôle. C’est dans cette logique première que s’inscrit cet atelier pour la DFP en particulier et le ministère de l’Éducation nationale en général », a conclu le professeur Claudin St-Jour.

Bureau de communication/MENFP