Hommage vibrant à Didier Dominique sous le thème « Selebrasyon lavi ak konba » au Centre Culturel Brésil

Port-au-Prince, le 29 mai 2025.- C’est dans une atmosphère empreinte de solennité, d’émotion et de respect que s’est tenue, le mercredi 29 mai la cérémonie d’hommage à la mémoire de Didier Dominique au Centre Culturel Brésil. Intitulée « Selebrasyon lavi ak konba », cette cérémonie a rassemblé une foule nombreuse composée de parents, de membres du Gouvernement, d’amis, de leaders du secteur vaudou, d’artistes et de figures importantes de la société civile. Parmi les personnalités présentes, on comptait Augustin Antoine, ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Jean Garry Denis, directeur général du Ministère de la Culture et de la Communication, ainsi que plusieurs militants et responsables d’organisations ouvrières et culturelles.
Tous étaient venus saluer la mémoire de Didier Dominique, figure emblématique du mouvement ouvrier haïtien, homme de combat, d’engagement et de conviction.

Les témoignages qui se sont succédé tout au long de la cérémonie ont dressé le portrait d’un homme éclairé, déterminé, dont la voix résonnait au nom des travailleurs et des opprimés. Didier Dominique n’était pas simplement un militant syndical : il était un penseur, un éducateur populaire, un homme de parole et d’action qui a consacré sa vie à la construction d’une société plus juste.
Les intervenants ont souligné son engagement indéfectible dans la défense des droits des ouvriers, son analyse politique rigoureuse et son profond enracinement social et culturel.

Outres les témoignages, l’hommage à Didier Dominique a été artistique et spirituel, à l’image de l’homme qu’était Didier Dominique. Des chants engagés comme Rasanbleman, La Fimen, et Zanmi Pre ont ouvert l’événement, portés par des voix profondes et habitées. Des lectures de textes poignants ont ponctué la cérémonie : Chimen Faktori, chimen pwatrin d’Éliezer Guérisme, des extraits de Syto Cavé lus par Paul Dubois, ainsi que des œuvres de Georges Castera, Ricardo Boucher, et bien d’autres.

Un moment fort a été la performance de Palto Vanyan, mêlant théâtre et danse, saluée par l’assistance pour sa puissance symbolique et sa force expressive.
« Selebrasyon lavi ak konba » n’a pas été qu’un hommage; c’était un appel à la mémoire vive, à la résistance créative et à l’espoir enraciné dans la solidarité.