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MDE

Le MENFP et le MDE engagent la troisième édition du concours Éco-Génie

Port-au-Prince le 21 avril 2025.- En présence de plusieurs dizaines d’élèves d’écoles publiques et privées, de directeurs d’établissements scolaires et d’enseignants, le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) et le Ministère de l’Environnement (MDE), avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), ont lancé, le jeudi 17 avril 2025, la 3e édition du concours Éco-Génie qui concerne, cette année, cinq Directions Départementales d’Education (DDE).

Ce concours est lancé dans le contexte de célébration des 30 ans d’existence du Ministère de l’Environnement. Il s’aligne au Projet de Mise en Œuvre (2021-2025) de Mesures d’Adaptation au Changement Climatique et d’Atténuation de la Réduction des Risques de Catastrophe dans les Infrastructures Scolaires en Haïti.

Cette activité se développera dans les départements de l’Ouest, du Nord, de l’Artibonite, du Sud et de la Grand-Anse où 5.000 élèves de Secondaire I à Secondaire IV seront mobilisés. Elle a pour objectif de promouvoir le civisme environnemental en milieu scolaire. Elle envisage aussi de renforcer les capacités des apprenants à l’importance de protéger l’environnement tout en encourageant leur créativité, leur engagement d’éco-citoyen et amener plus de 50.000 jeunes (élèves et étudiants) à adopter des habitudes saines et des pratiques quotidiennes plus respectueuses de l’environnement.

Cette initiative portée conjointement par le MENFP et le MDE se développera sous forme de tournoi au cours de la période allant d’avril à juin 2025. Une vingtaine d’écoles seront rameutées dans chaque DDE. Ce tournoi se déroulera autour des thématiques suivantes : Éco-citoyenneté, Gestion des déchets, Biodiversité et Changement climatique.

Selon le Ministre de l’Environnement ce concours, en plus des séries questions-réponses, sera l’occasion de tenir des causeries qui permettront aux écoliers d’acquérir des connaissances essentielles en lien aux thématiques qui seront au cœur des échanges. Il s’agit de renforcer leur engagement et de susciter un changement positif dans leurs pratiques quotidiennes.

« Chers élèves, debout ! Futurs leaders et responsables de ce pays meurtri ! Haïti compte sur vous », a lancé le Ministre Moïse Fils JEAN-PIERRE à l’intention des écoliers.

D’après le titulaire du Ministère de l’Environnement (MDE), cette initiative s’inscrit dans une dynamique essentielle de sensibilisation, de formation et d’éveil à la conscience environnementale dans le milieu scolaire haïtien. Pour le Ministre Moïse Fils JEAN-PIERRE, cette nouvelle édition du concours Éco-Génie revêt un caractère particulier dans la mesure où elle se déroule dans le contexte de célébration des 30 ans d’existence du MDE.

« Le concours Éco-Génie est bien plus qu’une simple compétition interscolaire. Il constitue un outil stratégique visant à mobiliser, sensibiliser et conscientiser les jeunes générations sur les enjeux environnementaux, notamment la gestion des déchets, le changement climatique, la biodiversité, le civisme environnemental et la valorisation des ressources naturelles », a soutenu Moïse Fils JEAN-PIERRE, avant d’exprimer sa gratitude envers tous ceux qui se sont impliqués, d’une manière ou d’une autre, en vue de la réussite de cette initiative.

Emmanuel BERNARD, représentant du Ministre Augustin ANTOINE à la cérémonie de lancement de cette édition du concours Eco-Génie, a attiré l’attention des directeurs d’école, des enseignants et des écoliers sur les devoirs de résultats éloquents que sous-tend l’organisation de cette compétition interscolaire.

« Cette activité nous presse à des obligations de résultats probants et satisfaisants face aux attentes de notre pays qui n’est pas toujours en phase avec les exigences écologiques», a –t-il déclaré.

Selon le professeur Emmanuel BERNARD, au regard des défis environnementaux auxquels le pays est confronté, cette grande mobilisation en milieu scolaire est nécessaire si l’on entend préparer la population à développer des pratiques qui sont plus aux normes avec l’environnement.

« Le MENFP ne saurait être absent à ce grand rendez-vous, ni s’abstenir d’assumer la part de responsabilité qui lui incombe, étant donné que sa mission prioritaire est de former, d’éduquer, d’enseigner et de préparer les consciences à l’exercice de la citoyenneté », a conclu Emmanuel BERNARD, avant de souligner que les jeunes bien formés et conscients de leur mission constituent le grand potentiel de reconstruction de ce pays que nous appelons tous de nos vœux.

De son côté, le représentant de l’UNESCO en Haïti se réjouit de prendre part à cette démarche remarquable, fruit de la collaboration entre le MENFP et le MDE. Aux dires d’Éric Voli BI, dans le contexte actuel marqué par des défis environnementaux considérables, l’organisation du concours Éco-Génie est un puissant signal d’actions et d’espoir vers un pays plus vert et plus résilient.

Ce concours, a-t-il laissé entendre, est également une invitation pressante à repenser nos habitudes, à innover sans relâche et à œuvrer collectivement. Car, a-t-il insisté, la protection de l’environnement n’est pas l’apanage d’une seule entité ou d’une poignée d’individus, mais, plutôt une responsabilité partagée, un engagement que tout un chacun doit assumer à son niveau.

« Ce concours dépasse largement le cadre d’une simple compétition. Il incarne notre conviction commune que l’avenir de la nation haïtienne se construit dès maintenant, en plaçant la jeunesse au cœur de cette transformation vitale », a soutenu Eric Voli BI soulignant que l’éducation reste et demeure la pierre angulaire de tout progrès vers un avenir durable.

Bureau de communication MENFP

Le MDE forme des cadres sur l’analyse situationnelle basée sur le genre

Port-au-Prince, le 03 septembre 2024. Plusieurs cadres de l’INARHY (Institut National des Ressources Hydriques), de l’ONQEV(Observatoire National de la Qualité de l’Environnement et de la Vulnérabilité), de la DCC (Direction Changement Climatique), de la DAGIBV (Direction d’Aménagement et de Gestion Intégrée des Bassins Versants) et de la BNEE (Bureau National des Évaluations Environnementales) du Ministère de l’Environnement (MdE), de la DINEPA (Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement), de l’UHM (l’Unité Hydrométéorologique d’Haïti) et de la DIA (Direction d’Infrastructure Agricole) du Ministère d’Agriculture (MARNDR),ont suivi du 26 au 30 août à l’Hôtel El Rancho à Pétion-Ville un atelier de formation de formateurs sur l’analyse situationnelle basée sur le genre dans le secteur de l’eau.

Cette formation visait à doter les institutions gouvernementales nationales concernées de compétences et connaissances nécessaires pour mener des analyses situationnelles afin de générer des données ventilées par sexe et adaptées au contexte du secteur de l’eau en Haïti. Les cadres  ayant participé à cette formation ont assimilé les outils nécessaires pour réaliser une évaluation précise comprenant des analyses efficaces et une interprétation complète de l’état actuel du secteur de l’eau en Haïti.

L’objectif  de cette formation est de permettre aux planificateurs, décideurs politiques, gestionnaires et analystes du secteur de l’eau de s’approprier des concepts et instruments essentiels à la prise en compte des critères sexospécifiques dans les politiques et programmes de gestion de l’eau en Haïti afin qu’ils soient plus inclusifs.

Le ministre de l’Environnement, M. Moïse Fils Jean Pierre, était représenté par M. Hugo Coles, coordonnateur du Secrétariat Technique de la Direction Générale du MdE, lors de la cérémonie de clôture de cette formation.

‘‘La formation des formateurs sur les évaluations avec des critères sexospécifiques, réalisée à l’échelle nationale pour analyser les implications des différents scénarios de changement climatique sur la disponibilité de l’eau, vous place en position de contribuer à porter l’étendard de cet effort majestueux poursuivi par le Ministère de l’Environnement (MdE) en vue de garantir que les objectifs de développement durables soient atteints, sans laisser personne de côté’’, a-t-il déclaré aux participants et participantes.

L’accès à l’eau est une priorité de l’État haïtien, a insisté M. Hugo Coles soulignant que ‘‘le cadre institutionnel associé à cette priorité s’étoffe  de jour en jour, grâce aux multiples efforts déployés pour renforcer le niveau d’organisation stratégique du secteur, en particulier la transformation de la Direction des Ressources en Eau (DRE) en Institut National des Ressources Hydriques (INARHY), qui est appelé à devenir un organisme autonome’’.

Le représentant du ministre a réitéré ‘‘l’engagement du gouvernement haïtien, aux côtés des partenaires techniques et financiers, dont le PNUD, pour  améliorer le bien-être de tous les Haïtiens, en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment en matière de gestion des ressources en eau’’.

Il a ajouté que le ministre de l’Environnement, M. Moïse Fils Jean Pierre, ‘‘est reconnaissant de l’aide des agences des Nations Unies pour soutenir les principes d’inclusion et de justice sociale articulés autour de l’équité de genre, ce qui se manifeste à travers les efforts de résilience des systèmes liés à l’approvisionnement en ressources en eau depuis la source jusqu’aux infrastructures de distribution pour améliorer les conditions de vie de la population’’.

La formation sur l’analyse situationnelle basée sur le genre dans le secteur de l’eau s’inscrit dans le cadre du projet  ‘‘Renforcement de la résilience climatique du secteur de l’eau potable dans le Sud d’Haïti, département du Sud’Est (RESEPSE)’’. Le budget alloué à ce projet du ministère de l’Environnement financé par le Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) est administré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Exécuté par Helvetas Haïti, le projet RESEPSE est mis en œuvre  dans les zones vulnérables du département du Sud-Est, notamment les bassins versants et les zones de recharge des systèmes d’alimentation en eau potable (SAEP)/sources captées de Cresson à Jacmel, de Marre Calebase/Préchet et Cascade Pichon à Belle Anse, de Bodarie à Grand Gosier et de K-Royer à Thiotte.

L’objectif général de ce projet est de renforcer la résilience des communautés rurales et périurbaines vulnérables du département  face aux impacts prévus du changement climatique sur la disponibilité et l’accès à l’eau potable. Trois objectifs spécifiques sont ciblés par le projet RESEPSE, prévu sur 60 mois (novembre 2022 à octobre 2027).

Il s’agit :

  • d’avoir une meilleure compréhension et une prise de conscience de la vulnérabilité du secteur de l’eau par rapport au changement climatique ;
  • de renforcer les cadres réglementaires et politiques, ainsi que les capacités institutionnelles au niveau national, régional et local pour une meilleure gestion de l’eau potable dans un contexte de changement climatique;
  • d’identifier et de promouvoir  des pratiques de conservation, de gestion et d’approvisionnement en eau potable adaptées aux conditions du changement climatique.

Ce projet s’inscrit dans le cadre global de la décennie de l’eau (2018-2028) et de l’Objectif 6 de l’Agenda 2030 de l’Organisation des Nations Unies.

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