Port- au-Prince, le 19 avril 2010: Pour marquer le premier mois de l’état d’urgence sanitaire en Haïti et poursuivre la sensibilisation de la population sur cette pandémie, le Centre d’Informations Permanentes sur le Coronavirus (CIPC) a reçu, via visioconférence, le témoignage de plusieurs de nos compatriotes.

Coronavirus pa politik. C’est pour moi l’un des plus grands chocs sanitaires, reconnu le journaliste présentateur Robert Philomé qui, plus loin admet que le Covid-19 n’est pas une invention. C’est un phénomène planétaire extraordinaire. Partageant ses expériences, celui qui présentait les matinales du week-end à France 24 estime que le coronavirus a complètement modifié le métier du journaliste présentateur en France. De surcroît, il recommande aux journalistes reporters haïtiens à faire usage d’une perche à son pour éviter de s’exposer aux postillons lors des interviews. Cependant, s’agissant des consignes sanitaires, le juriste Robert Philomé préfère parler de distanciation physique au lieu de distanciation sociale.

Abondant dans le même sens que son confrère de France 24, le journaliste Valério Saint Louis a aussi reconnu l’existence du Covid-19. Résidant à New York, la ville la plus touchée par le coronavirus aux États-Unis, le journaliste de Telé image a mis l’accent sur les effets de la pandémie au niveau de la communauté noire des États-Unis d’Amérique.

De l’autre coté de la frontière, l’ex Ministre du MHAVE, Edwind Paraison, avoue que le coronavirus a occasionné un changement profond dans la vie quotidienne en République Dominicaine. Par ailleurs, le directeur exécutif de la fondation Zile a salué les dispositifs mis en place à Ouanaminthe par le MSPP (Centre de dépistage et de quarantaine) visant à accueillir, en raison de la situation économique difficile de la République Dominicaine, tous les haïtiens qui acceptent volontairement de retourner en Haïti, affirme l’ex Ministre Paraison.

Le coronavirus frappe toutes les couches sociales et ne reconnaît aucune race humaine. C’est une situation inédite, reconnaît le joueur de la sélection haïtienne de football Hervé Bazile lors de ses premiers moments de prise de parole. Je suis prêt à apporter ma contribution pour aider le système de santé de mon pays.
S’adressant aux incrédules, Hervé Bazile invite ces derniers à cesser d’exposer leur vie en jouant au football à travers les rues. Moun pa jwe foutbòl pou jwenn lanmò, a lâché l’attaquant de la sélection nationale haïtienne.

A part des nuances d’approches différentes autour de l’observation du confinement, le port des masques, le lavage des mains et la distanciation sociale… représentent le moyen le plus sûr pour réduire la propagation du coronavirus à travers le monde, ont unanimement affirmé les intervenants.

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