Après leur prestation de serment au Palais National, tôt dans la matinée du jeudi 25 avril 2024, les neuf membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) ont officiellement été installés dans leurs fonctions dans le cadre d’une cérémonie déroulée à la Villa d’accueil en présence entre autres du Corps diplomatique, d’acteurs politiques et d’invités spéciaux.

Au cours de cette cérémonie d’investiture, le Premier Ministre a.i., Monsieur Michel Patrick Boisvert, a invité les compatriotes haïtiens à œuvrer dans le sens du renforcement et de la consolidation des acquis démocratiques en vue de contribuer au relèvement de notre chère Haïti. Selon le locataire de la Primature, la mise en place du Conseil Présidentiel de Transition s’inscrit dans le cadre d’une solution hautement politique, convenue et conservée.

«C’est une solution haïtienne voulue par des Haïtiens à travers les partis politiques et des organisations de la société civile, avec en soutien la communauté internationale, dans la perspective de réunir les forces vives de la nation et les rassembler autour d’un accord inclusif pour le grand sauvetage national.», a ajouté le Premier Ministre.

En outre, il croit qu’une lourde responsabilité incombe aux membres du Conseil Présidentiel de Transition. En ce sens, M. Michel Patrick Boisvert a exhorté les conseillers à travailler ensemble pour conduire le pays à la paix, au relèvement économique et social, à l’union sacrée, à la participation de toutes et de tous, afin de relever le défi du développement et du bien-être du pays, a-t-il précisé.

Par ailleurs, Madame Régine Abraham, membre observateur du Conseil Présidentiel de Transition, qui a pris la parole au nom des neuf membres du conseil, croit que la population attend beaucoup du CPT tout en faisant état des cinq chantiers prioritaires de cette structure présidentielle appelée à résoudre les problèmes urgents auxquels fait face le pays. Il s’agit, selon elle, du rétablissement de la sécurité publique, de l’organisation de la conférence nationale et de la réforme constitutionnelle, de la réalisation des élections, de la restauration de l’État de droit et du redressement institutionnel et économique.
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