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31 Déc
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Classement National de la « Soupe Joumou (Soupe de Giraumon) » ou « Soupe de l’Indépendance »

Port-au-Prince, le 21 décembre 2020.- Le Ministère de la Culture et de la Communication informe la population en général, les spécialistes de la culture, du patrimoine, les communautés locales, les porteurs ou détenteurs du patrimoine immatériel en particulier que la technique de la préparation traditionnelle de la « Soupe Joumou ou Soupe de Giraumon » ou « Soupe de l’Indépendance » est officiellement inscrite au Registre National du Patrimoine Culturel Haïtien, administré par la Direction du Patrimoine Culturel de l’Institution.

Le Ministère de la Culture et de la Communication, conformément à l’article 215 de la Constitution et en application des articles 1 et 2 de la Convention pour la Sauvegarde du Patrimoine Immatériel ratifié par le Parlement le 19 février 2009 d’une part, et l’alinéa 2 de l’article 4 du décret sur le Droit d’auteur et des droits voisins pris en 2005d’autre part, informe la population en général et les spécialistes, les communautés locales, les porteurs ou détenteurs du patrimoine culturel immatériel en particulier que cet élément du patrimoine culturel immatériel est désormais protégé par la loi.

En conséquence, toute exploitation commerciale est soumise aux dispositions légales susmentionnées

Pradel HENRIQUEZ
Ministre

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31 Déc
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Le Ministère de la Culture et de la Communication remercie les artistes et la presse pour leur contribution à la lutte contre la Covid-19

2020 aura été une année très difficile. Selon certains médias internationaux, parmi eux, France Culture, elle aura été la pire des années.

Le Ministère de la Culture et de la Communication note en effet, avec peine, qu’un véritable fléau s’est abattu sur notre planète, mettant ainsi les humains en cavale, les libertés individuelles en échec et les économies nationales en déroutes.

Désormais, tout est à refaire. Tout est à repenser. Avec Paul Valéry, on va devoir réapprendre la leçon suivante que, nous autres, civilisations, nous sommes mortelles.

La santé, ce premier des biens sacrés, a été mise à mal partout. Rien de plus douloureux pour une femme, pour un homme ou pour un enfant, d’être obligés de compter strictement sur l’ordre public pour exister. Rien de plus dur pour un être humain de ne pas pouvoir vaquer librement à ses occupations, de voir souffrir un proche sans pouvoir l’aider. Voire même, de constater, absolument impuissant, qu’une horrible pandémie mette en défi presque tous les grands systèmes de santé, selon que nous soyons puissants ou misérables…

Pourtant, il y avait la peste au Moyen Age.
Il y avait la tuberculose ou la grippe espagnole plus récemment. Il y avait les années des Grandes Guerres avec leurs blessés et leurs millions de morts. Il y avait et il y a toujours le SIDA…

C’est que l’humanité n’arrête pas de souffrir. Et cette souffrance, si l’on se met constamment à l’école du poète, Aimé Césaire, ne peut pas ne pas nous interpeller…

« Et mon corps aussi bien que mon âme,
gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle. Une femme qui crie n’est pas un ours qui danse… »

2020 nous aura mis tout cela à la fois, en mémoire, et la pandémie de la covid-19, en particulier, nous aura ainsi cloitrés, confinés purement et simplement, pour mieux prendre le temps de penser à soi même, et à l’autre.

Le Ministère de la Culture et de la Communication gardien des valeurs liées à la création, à la créativité, à la liberté d’expression, à la liberté de penser, à la liberté de parole et à la liberté de la presse, réalise que les artistes et les journalistes, au cœur de toutes ces libertés qui nous échappent parfois, en dents de scie, ont bel et bien réussi, chez nous, à relever le défi.

« Pendant que je restais en bas, dans l’ombre noire. D’autres montaient cueillir le baiser de la gloire ».

Cette formule de Cyrano de Bergerac reprise au 19e siècle dans l’oeuvre d’Edmond Rostand, n’a jamais été aussi puissante que sur notre sol où la bataille contre la pandémie était nécessaire pour survivre à cette défaite quasi universelle des politiques publiques. Ceci, pas de doute, nous a permis en Haïti, de maintenir, encore aujourd’hui, la tête hors de l’eau par rapport à la pandémie.

Or, il n’est pas question de crier victoire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’annonce pas de jours meilleurs, les voyages ne sont pas toujours conseillers, les rencontres interpersonnelles non protegées doivent être évaluées. Nous devrons vivre en état d’alerte permanent et suivre religieusement les consignes des autorités sanitaires.

En attendant ce vaccin, ces traitements médicaux appropriés qui arriveront sans doute, au delà des travaux des scientifiques, le respect absolu des mesures barrières se présente comme la seule issue. Ainsi va le monde …

Toutefois, pour l’instant, les artistes et les journalistes, parmi nous, ont été au premier plan de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Le Ministère de la Culture et de la Communication croit nécessaire, en cet instant de tous les bilans, de leur rappeler, qu’ils ont réussi, avec les efforts orchestrés par le gouvernement et par l’Etat, à transformer en lumière, cette “ombre noire” de Cyrano de Bergerac.

Aussi, notre pays, parmi tant d’autres qui souffrent actuellement et avec lesquels nous vouons tout un devoir de solidarité et de sympathie, possède encore, à l’aube de 2021, un contrôle plus ou moins organisé sur la Covid-19.

Pendant que toutes les populations peuvent se mettre à fêter, le travail de sensibilisation contre la pandémie a été garanti par les journalistes, les patrons des médias, les producteurs, les techniciens de l’audiovisuel, des réseaux sociaux et des médias en lignes, les travailleurs de la presse, les opérateurs socio-culturels, les organisateurs, les promoteurs d’événements. De quoi demain sera -t-il fait ? On ne sait pas tout.

Sauf que, par ailleurs, tandis qu’au plus haut niveau de l’Etat et du Gouvernement, les défis sont énormes quant à la poursuite du processus d’électrification du pays, aux réformes constitutionnelles et aux enjeux électoraux de 2021-2022 qui sont une garantie pour toute stabilité à venir ou à long terme, le Ministère de la Culture et de la Communication prépare de son côté, la voie à la pérennisation des actions de l’institution ministérielle, avec la mise en place d’un haut commissariat du patrimoine, le décret enfin, après 26 ans, portant création du Ministère de la Culture et de la Communication, le plan d’implantation des industries culturelles et créatives, les réflexions et les actions envisagées avec l’OIF, Organisation internationale de la Francophonie, sur la condition socio-économique et le statut socio- professionnel des artistes et des écrivains.

Au passage, certains progrès ont été observés qui méritent d’attirer notre attention :

  • Le sens numérique collectif est plus affiné.
  • Les débats et la production artistique virtuelle augmentent avec une incidence positive majeure sur les spectacles et les arts musicaux.
  • La liberté d’opinion se renforce, souvent chaotique, mais toujours nécessaire à la démocratie.
  • La proximité dans le confinement est devenue une manière d’alternative.
  • Des groupes culturels ou artistiques, des artistes aussi, ont émergé en pleine Covid-19.

Pour finir, le Ministère de la Culture et de la Communication qui n’a pas cessé durant toute la saison passée, de faire la promotion d’une véritable culture de la paix, du dialogue et du vivre ensemble, félicite sans équivoque les artistes et les travailleurs de la presse, tout en leur renouvelant sa ferme volonté de continuer à travailler avec eux. Tantôt, ils constituent en réalité les poumons du secteur culturel et artistique, tantôt aussi, ils sont tout simplement les vigiles de notre nation.

Port-au-Prince,
le 31 décembre 2020

Pradel HENRIQUEZ
Ministre.

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31 Déc
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Le Ministre de la Culture et de la Communication remercie les artistes et la presse pour leur contribution à la lutte contre la COVID-19

2020 aura été une année très difficile. Selon certains médias internationaux, parmi eux, France Culture, elle aura été la pire des années.

Le Ministère de la Culture et de la Communication note en effet, avec peine, qu’un véritable fléau s’est abattu sur notre planète, mettant ainsi les humains en cavale, les libertés individuelles en échec et les économies nationales en déroutes.

Désormais, tout est à refaire. Tout est à repenser. Avec Paul Valéry, on va devoir réapprendre la leçon suivante que, nous autres, civilisations, nous sommes mortelles.

La santé, ce premier des biens sacrés, a été mise à mal partout. Rien de plus douloureux pour une femme, pour un homme ou pour un enfant, d’être obligés de compter strictement sur l’ordre public pour exister. Rien de plus dur pour un être humain de ne pas pouvoir vaquer librement à ses occupations, de voir souffrir un proche sans pouvoir l’aider. Voire même, de constater, absolument impuissant, qu’une horrible pandémie mette en défi presque tous les grands systèmes de santé, selon que nous soyons puissants ou misérables…

Pourtant, il y avait la peste au Moyen Age.
Il y avait la tuberculose ou la grippe espagnole plus récemment. Il y avait les années des Grandes Guerres avec leurs blessés et leurs millions de morts. Il y avait et il y a toujours le SIDA…

C’est que l’humanité n’arrête pas de souffrir. Et cette souffrance, si l’on se met constamment à l’école du poète, Aimé Césaire, ne peut pas ne pas nous interpeller…

« Et mon corps aussi bien que mon âme,
gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle. Une femme qui crie n’est pas un ours qui danse… »

2020 nous aura mis tout cela à la fois, en mémoire, et la pandémie de la covid-19, en particulier, nous aura ainsi cloitrés, confinés purement et simplement, pour mieux prendre le temps de penser à soi même, et à l’autre.

Le Ministère de la Culture et de la Communication gardien des valeurs liées à la création, à la créativité, à la liberté d’expression, à la liberté de penser, à la liberté de parole et à la liberté de la presse, réalise que les artistes et les journalistes, au cœur de toutes ces libertés qui nous échappent parfois, en dents de scie, ont bel et bien réussi, chez nous, à relever le défi.

« Pendant que je restais en bas, dans l’ombre noire. D’autres montaient cueillir le baiser de la gloire ».

Cette formule de Cyrano de Bergerac reprise au 19e siècle dans l’oeuvre d’Edmond Rostand, n’a jamais été aussi puissante que sur notre sol où la bataille contre la pandémie était nécessaire pour survivre à cette défaite quasi universelle des politiques publiques. Ceci, pas de doute, nous a permis en Haïti, de maintenir, encore aujourd’hui, la tête hors de l’eau par rapport à la pandémie.

Or, il n’est pas question de crier victoire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’annonce pas de jours meilleurs, les voyages ne sont pas toujours conseillers, les rencontres interpersonnelles non protegées doivent être évaluées. Nous devrons vivre en état d’alerte permanent et suivre religieusement les consignes des autorités sanitaires.

En attendant ce vaccin, ces traitements médicaux appropriés qui arriveront sans doute, au delà des travaux des scientifiques, le respect absolu des mesures barrières se présente comme la seule issue. Ainsi va le monde …

Toutefois, pour l’instant, les artistes et les journalistes, parmi nous, ont été au premier plan de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Le Ministère de la Culture et de la Communication croit nécessaire, en cet instant de tous les bilans, de leur rappeler, qu’ils ont réussi, avec les efforts orchestrés par le gouvernement et par l’Etat, à transformer en lumière, cette “ombre noire” de Cyrano de Bergerac.

Aussi, notre pays, parmi tant d’autres qui souffrent actuellement et avec lesquels nous vouons tout un devoir de solidarité et de sympathie, possède encore, à l’aube de 2021, un contrôle plus ou moins organisé sur la Covid-19.

Pendant que toutes les populations peuvent se mettre à fêter, le travail de sensibilisation contre la pandémie a été garanti par les journalistes, les patrons des médias, les producteurs, les techniciens de l’audiovisuel, des réseaux sociaux et des médias en lignes, les travailleurs de la presse, les opérateurs socio-culturels, les organisateurs, les promoteurs d’événements. De quoi demain sera -t-il fait ? On ne sait pas tout.

Sauf que, par ailleurs, tandis qu’au plus haut niveau de l’Etat et du Gouvernement, les défis sont énormes quant à la poursuite du processus d’électrification du pays, aux réformes constitutionnelles et aux enjeux électoraux de 2021-2022 qui sont une garantie pour toute stabilité à venir ou à long terme, le Ministère de la Culture et de la Communication prépare de son côté, la voie à la pérennisation des actions de l’institution ministérielle, avec la mise en place d’un haut commissariat du patrimoine, le décret enfin, après 26 ans, portant création du Ministère de la Culture et de la Communication, le plan d’implantation des industries culturelles et créatives, les réflexions et les actions envisagées avec l’OIF, Organisation internationale de la Francophonie, sur la condition socio-économique et le statut socio- professionnel des artistes et des écrivains.

Au passage, certains progrès ont été observés qui méritent d’attirer notre attention :

  • Le sens numérique collectif est plus affiné.
  • Les débats et la production artistique virtuelle augmentent avec une incidence positive majeure sur les spectacles et les arts musicaux.
  • La liberté d’opinion se renforce, souvent chaotique, mais toujours nécessaire à la démocratie.
  • La proximité dans le confinement est devenue une manière d’alternative.
  • Des groupes culturels ou artistiques, des artistes aussi, ont émergé en pleine Covid-19.

Pour finir, le Ministère de la Culture et de la Communication qui n’a pas cessé durant toute la saison passée, de faire la promotion d’une véritable culture de la paix, du dialogue et du vivre ensemble, félicite sans équivoque les artistes et les travailleurs de la presse, tout en leur renouvelant sa ferme volonté de continuer à travailler avec eux. Tantôt, ils constituent en réalité les poumons du secteur culturel et artistique, tantôt aussi, ils sont tout simplement les vigiles de notre nation.

Port-au-Prince, le 31 décembre 2020

Pradel HENRIQUEZ
Ministre.

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25 Déc
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Comment protéger les fêtes de fin d’année au point de vue sanitaire et sécuritaire

Port-au-Prince, le 24 décembre 2020.- Le 66ème Conseil des ministres présidé, ce mercredi 23 décembre 2020, par le chef de l’État, son Excellence, Jovenel Moïse, assisté du Premier Ministre, Joseph Jouthe, des directeurs de cabinet de la Présidence et de la Primature, des Secrétaires généraux de la Présidence et de la Primature , des Conseillers et cadres, ainsi que de tous les ministres du Gouvernement, a l’occasion de réfléchir sur l’évolution actuelle de la Covid19 en Haiti, en pleines fêtes de fin d’année.

Cette réunion extraordinaire n’a pu avoir lieu que de manière virtuelle, à cause justement de la résurgence de la Pandémie de la Covid19, en Haiti, et le risque de “chaos” sanitaire possible, après les fêtes ou après le nouvel an.
Le rapport inquiétant sur la situation de la maladie en Haiti a été fait au Conseil des ministres de ce mercredi , à la veille de Noël, par la ministre de la santé publique, madame Gréta Roy.

Aussi, loin de stopper les ferveurs populaires plutôt enclines à festoyer ou à s’amuser,l’État et le Gouvernement ont décidé d’accompagner les populations en mettant sur pied une “task force” coiffée par le ministre de la culture et de la communication (MCC), la ministre de la santé et et de la population (MSPP), le ministre de la justice et de la sécurité publique (MJSP) et par le premier ministre représenté par le ministre chargé de la citoyenneté.

Ce groupe de vigilance composé de ministres, de Secrétaires d’Etat, dont celui de la communication, de cadres de la fonction publique, de médecins, de professionnels du centre ambulancier national, de hauts gradés de la PNH, d’artistes, de promoteurs et d’organisateurs d’événements culturels, sera assisté par le MSPP et les institutions de sécurité incluant la police nationale d’Haïti (PNH).

Le Ministère de la culture et de la communication informe qu’il est donc prévu que des agents de la police et de la santé publique peuvent intervenir, en observateurs, dans toutes les activités culturelles rassemblant des foules, quel que soit la nature et le contenu de leurs activités pour accompagner, sensibiliser, protéger les participants pendant et après le programme.

Cette initiative mise sur pied d’une cellule stratégique et technique d’accompagnement des programmes artistiques et culturels concernant surtout les grandes foules, vise les quatre (4) coins du territoire national qui doivent continuer à fêter tout en se protégeant contre une potentielle explosion de la Covid19.

Il est important pour nos compatriotes, pour celles et ceux résidant en Haiti, de se rappeler que le coronavirus tue encore chez nous, en toute discrétion, comme de fait, il crée d’ailleurs la panique, sans pitié, à travers le monde.

En attendant un nouveau plan qui tienne compte de la nouvelle donne sanitaire, le ministère de la culture et de la communication, en collaboration avec le ministère de la santé publique, exige que la population respecte les mesures barrières, comme par exemple, le port du masque, ou encore, se laver les mains en permanence, durant cette période. Cette disposition doit s’appliquer jusqu’à nouvel ordre, si l’on veut échapper, toutes et tous, tant à une alerte rouge qu’à un possible reconfinement.

Pradel HENRIQUEZ
Ministre

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14 Déc
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Des milliers de kits alimentaires distribués dans 3 départements du pays. Les équipes du FAES ne chôment pas!

Port-au-Prince, Lundi 14 Décembre 2020.- Ce sont au total cinq mille (5 000) kits alimentaires qui ont été distribués le week-end dernier par les équipes du Fonds d’Assistance Economique et Sociale (FAES) dans les départements de l’Ouest, de l’Artibonite et du Nord-est. 

Mille (1 000) personnes vulnérables résidant à Vallue, une habitation de la 12ème section communale de Petit-Goâve ont reçu des rations sèches le vendredi 11 décembre 2020, à l’occasion de la 4ème journée de l’économie qui s’est tenue dans cette zone. Laquelle date coïncidait avec la journée internationale de la montagne célébrée cette année autour du thème: “La biodiversité de la montagne”.

Samedi 12 décembre, c’était le tour des habitants de Ti Dolan, Basen Desous et Tarasse situés dans la première section de la plaine des Gonaïves de bénéficier de deux mille (2 000) kits alimentaires, en marge de l’inauguration par le Président Jovenel Moïse d’un système de pompage à eau fonctionnant à l’énergie solaire.

Pour boucler la boucle, les équipes du FAES s’étaient rendues dimanche 13 décembre 2020 dans le département du Nord-est précisément à Phaéton, Caracol et Ferrier afin de procéder à la distribution de rations sèches à deux mille (2 000) citoyens qui y habitent.

Le Fonds d’Assistance Economique et Sociale (FAES) est plus que jamais déterminé à accompagner les couches défavorisées dans les coins les plus reculés du pays conformément à sa mission.

FIN.-

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09 Déc
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9 Décembre, jour international de lutte contre la corruption

Le Ministère de la Culture et de la Communication rappelle que toutes les journées internationales sont pour les pouvoirs publics, les Nations Unies, les institutions internationales, en général, ou spécialisées, et, sans oublier la société civile, un moment de sensibilisation sur une problématique majeure et déterminant pour l’évolution de nos sociétés.

Ainsi, le 9 décembre, jour international de lutte contre la corruption, qui a pris naissance précisément en 2008, offre l’occasion, une fois de plus, de réfléchir sur le thème de la corruption, et sur les moyens de la prévenir, de la réduire, de la combattre, en tant que pratique portant atteinte à la dignité, et à l’intégrité, ou souvent, en tant que phénomène criminel et immoral.

Rétablir avec intégrité, c’est le thème de cette année 2020, marquée dans le monde entier, par une pandémie majeure et source elle- même, de crise tentaculaire propice à la corruption.

Haîti n’est pas exempt. Tant en matière de besoin de commémoration de cette journée, que pour cette allusion à la pandémie de la covid19 qui existe en effet, bel et bien, sur notre sol. Il reste et demeure important, voire, urgent, de se mettre au pas du monde dans la lutte contre ce fléau de la corruption, qui détruit à la fois, les économies nationales, les êtres humains, et les valeurs morales ou universelles.

Le Ministère de la Culture et de la Communication croit qu’il n’est pas inopportun d’attirer l’attention de toute la population sans exception, sur le fait que la corruption, qu’elle soit active ou passive, est présente dans notre société sous toutes les formes que voici :

  • Evasion fiscale
  • Fraude fiscale
  • Détournement de fonds
  • Pots de vin
  • Enrichissement illicite
  • Conflit d’intérêt
  • Blanchiment
  • Surfacturation
  • Sous facturation
  • Abus de fonction

Devant ces pratiques et d’autres, le Ministère de la Culture et de la Communication, solidaire des actes de l’Etat dans cette démarche de lutte contre la corruption, et solidaire aussi des dispositions prises par toutes les institutions nationales en la matière, dont la mission consiste entr’autre, à travailler à extirper la culture de la corruption dans la gestion politique et économique de ce pays, conseille la vigilance devant toutes sortes de phénomènes qui peuvent se présenter sous l’une ou l’autre des formes de corruption sus- mentionnées.

La journée internationale de lutte contre la corruption est commémorée cette année, en Haiti, à l’hotel Montana, par l’ULCC qui en profitera pour honorer des personnalités qui se sont illustrées dans ce combat.

FIN

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04 Déc
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3 Décembre : Pour une culture du respect des droits des personnes handicapées

Port-au-Prince, jeudi 3 décembre 2020.- Depuis les années 90, l’Organisation des Nations Unies ( ONU ) a dédié la journée du 3 décembre, aux personnes handicapées, afin d’inviter les États du monde entier, à promouvoir les droits de ces catégories, et leur bien-être, dans toutes les sphères de la société.

Au moment où la planète fait face à la pandémie de la Covid19, chaque Etat, chaque société, chaque citoyen est invité à réfléchir autour du thème: « Développons notre résilience collective pour trouver et mettre en œuvre des solutions durables afin de ne laisser personne de côté pendant et après la COVID-19 ».

Il s’agit donc d’un appel mondial d’engagement à devenir plus égalitaires et inclusives, devant les nombreux défis auxquels l’avenir doit faire face.

C’est en ce sens qu’Haiti qui fait partie integrante de la planète, et qui a signé la Convention de 2006, relative aux droits des personnes handicapées, commémore lui aussi, cette Journée du 3 décembre, comme un moment spécial de réflexions sur la question du handicap dans notre pays et sur la condition socio- économique, politique, civile, ou culturelle, des Handicapés (es), sur leurs droits individuels à l’accessibilité, à l’autonomie de vie, à l’information, et surtout, à vivre dans une communauté où sont enfin appliquées les valeurs d’intégration, de tolérance et de respect de nos différences.

L’objectif justement de cette Convention à laquelle adhère notre pays, étant de promouvoir, de protéger, et d’assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par l’ensemble des personnes handicapées, et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque.

Aussi, cette journée du 3 décembre est tout à fait une opportunité pour nous en Haïti, d’apprécier les progrès de l’humanité en ce sens, de faire un focus sur les actions à mener et sur la manière de faire globalement en vue de rendre notre milieu plus juste et plus équitable pour toutes et pour tous.

Le Conseil de Gouvernement tenu ce mercredi 2 décembre 2020, en la résidence officielle du Premier Ministre, la veille de la journée mondiale des personnes handicapées, a été, dans son ordre du jour, consacré à la problématique du handicap dans le monde et en Haiti.

Le Ministère de la Culture et de la Communication invite les institutions, tant publiques, que privées, à mettre au point une politique inclusive à l’égard des personnes ayant une déficience physique, mentale, sensorielle, intellectuelle etc.

Pradel HENRIQUEZ
Ministre

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25 Nov
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25 novembre 2020 : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Le Ministère de la Culture et de la Communication, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le mercredi 25 novembre prochain, tient à rappeler à toutes et à tous, son engagement à promouvoir, à travers des voies de communication diverses, le respect entre les genres. Cette démarche promotionnelle doit toucher tous les paliers de la société, eu égard aux classes sociales, aux religions et aux générations.

C’est le 17 décembre 1999 en effet, que le 25 novembre a été retenu officiellement comme date de la journée internationale de la violence faite aux femmes. Cette commémoration vise à sensibiliser nos populations, les catégories socio professionnelles, les institutions privées, étatiques, les entités spécialisées, etc…par rapport à la violence faite aux Femmes.

La Déclaration sur l’élimination de la violence faite aux Femmes est adoptée en 1993 par l’Assemblée générale des Nations Unies pour définir ainsi cette pratique extrêmement fréquente dans le monde comme étant :

” Tous actes dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes, un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée “

Le Ministère de la Culture et de la Communication, face aux dérives flagrantes menaçant les valeurs humaines de toutes sortes et de toute nature, prône la culture de la paix et de la non-violence. Ce Ministère ne cesse de prôner les valeurs de solidarité et d’empathie qui constituent le véritable socle des relations interpersonnelles, entre les personnes de sexe différent.

De cette manière, il sera plus facile donc, d’ériger une société stable, juste et équitable par l’implémentation de projets à caractère durable, intégré, et humaniste.

Le Ministère saisit ainsi cette occasion pour condamner dans notre société, et avec véhémence, toutes formes de violences, physiques, symboliques, psychologiques et sexuelles, contre qui que ce soit, et notamment, à l’égard des femmes qui sont malheureusement de plus en plus nombreuses à être victimes.

Les femmes sont ces créatures qui ont bercé l’humanité grâce à leurs fibres matricielles, pendant et après 9 mois de maternité, assez souvent dans des conditions existentielles extrêmement précaires. Elles méritent considérations et respects absolus.

Les institutions étatiques en général et celles agissant dans ce domaine, en particulier, continueront à mettre des garde-fous, en termes de lois, et de toutes autres dispositions administratives afin d’atténuer, jusqu’à élimination totale, toute intention, tout sentiment, toute velléité, toute action sexiste qui viole la dignité de nos femmes et de nos filles.

La journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes sera commémorée cette année, le mercredi 25 novembre, dans le Nord-Est du pays, sur le terrain des Jeux Olympiques de Ouanaminthe, par le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF).
Thème retenu :

” Ann mete men poun fini ak vyolans kap fêt sou Fanm ak TiFI “…

Pradel HENRIQUEZ
Ministre

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23 Nov
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Le Comité Consultatif Indépendant se met déjà au travail pour arriver au résultat escompté

Communiqué #1

Port-au-Prince le 23 Novembre 2020.- Le Comité Consultatif Indépendant pour l’Elaboration du Projet de la Nouvelle Constitution travaille sans relâche, depuis son installation, et a adopté les marches à suivre ainsi que les procédures devant aboutir à l’élaboration et la soumission à la nation du projet de la nouvelle Constitution.

Cette démarche, qui répond à un besoin longtemps manifesté au sein de la population et des différents groupes sociaux, économiques et politiques du pays, permettra d’aboutir à l’adoption par le peuple d’une constitution qui, tout en préservant les acquis démocratiques et les valeurs républicaines, garantira l’État de droit; les droits fondamentaux du citoyen et permettre le fonctionnement efficace et efficient des pouvoirs publics.

A cet effet, un plan et un chronogramme d’activités ont été élaborés tout en tenant compte du besoin de participation de tous les secteurs et regroupements de la société.

La documentation existante ainsi que les experts intéressés seront aussi consultés; afin d’aboutir à un travail consensuel tenant compte de la réalité haïtienne, des desiderata de la population et de l’opinion publique.

L’avant-projet projet du texte constitutionnel, élaboré suite aux échanges et discussions avec les différents acteurs et groupes de la société et de la diaspora, sera soumis aux acteurs institutionnels et à des personnalités de la Société Civile pour une dernière appréciation avant la soumission du texte final au vote référendaire.

Le Comité Consultatif demeure conscient de l’importance historique et la noblesse de sa mission et rappelle qu’il aura besoin, tant du support de l’Etat que du peuple haïtien pour y parvenir dans l’intérêt de tous.

Fin

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18 Nov
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18 novembre 1803 – 18 novembre 2020 : Au nom de la liberté et de la dignité

217 ans donc depuis que l’armée révolutionnaire de St Domingue a réalisé l’ultime bataille qui devait mener à la gloire de la première République nègre et à l’immortalité de nos ancêtres. Ces derniers, en effet, nous ont bel et bien permis de conquérir notre Indépendance de peuple face à la plus grande puissance militaire et coloniale de l’époque.

Cette merveilleuse bataille de Vertières, dans le Nord du pays, orchestrée par les troupes libératrices de Jean Jacques Dessalines, sous l’impulsion de François Capois, Commandant de la 9ème brigade, constitue la plus belle page jamais écrite dans l’histoire de l’humanité et de la lutte pour la libération des peuples de notre planète face à l’oppression.

Ce 18 novembre reste et demeure donc une date mythique qui constitue la toile de fond de notre patrimoine historique. 

Aujourdhui encore, notre fierté nous interpelle face aux dérives qui pourraient faire sombrer un pan de notre histoire et une large part de notre mémoire, dans les fosses communes de nos aberrations. Il n’y a pas mieux en fait pour trahir les rêves de nos prédécesseurs et sombrer dans l’indignité.

Nous sommes définitivement appelés à être ce peuple vaillant qui marche toujours la tête haute. 

En ce 18 novembre 2020, il revient à nous, plus que jamais, de savoir donner du sens à cette date, au lieu de n’en faire qu’une journée de violences.

Pradel HENRIQUEZ 

Ministre

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