Actualités

05 Déc
0

Haïti à la 21e session du Comité chargé de l’examen de la mise en œuvre de la Convention sur la lutte contre la désertification

Le Ministère de l’Environnement (MdE) d’Haïti a participé du 13 au 17 novembre 2023 à Samarkand, en Ouzbékistan, à la 21e session du Comité chargé de l’examen de la mise en œuvre de la Convention (CRIC 21) des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULD).

C’est le Point focal national de la CNULD l’Agronome Eder AUDATE, Directeur des Forêts et des Energies Renouvelables au MDE qui a représenté Haïti à cet événement.

Lors de la CRIC 21, les Parties ont examiné l’évaluation de la mise en œuvre de la CNULD en fonction des objectifs stratégiques du Cadre stratégique de la CNULD 2018-2030 et de son cadre de mise en œuvre et fournir des recommandations ciblées sur les objectifs stratégiques. Ils ont également réalisé une mise à jour sur les activités spécifiques soutenant les Parties dans leurs efforts volontaires de définition d’objectifs de neutralité en matière de dégradation des terres (LDN).

En outre, le Groupe de travail intergouvernemental sur les mesures politiques et de mise en œuvre efficaces pour lutter contre la sécheresse dans le cadre de la CNULD a présenté son rapport d’avancement pour examen par les Parties au CRIC 21. Conformément à la décision 7/COP15, des consultations participatives sur les conclusions et recommandations de l’évaluation indépendante sont menées afin d’identifier d’éventuelles actions futures visant à améliorer davantage la mise en œuvre du Cadre stratégique de la Convention 2018-2030.

La participation d’Haïti a contribué à faire progresser les travaux sur les questions liées à la désertification, à la dégradation des terres, à la sécheresse, aux tempêtes de sable et de poussière, au régime foncier et à l’égalité des sexes, ainsi que de favoriser une complémentarité accrue entre les Conventions de Rio.

Ainsi, le représentant d’Haïti aux cotés des pays du GRULAC, a réitéré l’engagement du pays en faveur de la mise en œuvre de la CNULD et de la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en particulier en ce qui concerne la cible 15.3 visant à parvenir à un monde neutre en matière de dégradation des terres en tant qu’accélérateur des objectifs de développement durable.

Pour y parvenir, il est prioritaire de disposer de ressources financières substantielles, supplémentaires et prévisibles, de transfert de technologies, de renforcement des capacités et de coopération scientifique, pour soutenir la mise en œuvre de la Convention dans la région.

Le Comité chargé de l’examen de la mise en œuvre de la Convention (CRIC) a été créé en 2001 en tant qu’organe subsidiaire de la Conférence des Parties (COP) à la CNULD. Son objectif est d’aider la COP à examiner régulièrement la mise en œuvre de la Convention.

-FIN-

Lire la suite
04 Déc
0

La délégation Haïtienne présente à la COP 28 salue la signature de l’accord le GCF et le PNUD sur le financement du projet: « Résilience renforcée au changement climatique du bassin versant des trois-rivières en Haïti par la gestion intégrée des inondations »

La Représentante du GCF, Madame Veronica Marquez, Directrice Adjointe, DMA et celui du PNUD, Monsieur Pradeep Kurukulasuriya, Directeur Exécutif ont paraphé ce dimanche 3 décembre 2023 à Dubai un accord pour la mise en œuvre du projet susmentionné. Cette cérémonie qui a eu lieu au pavillon du Climate Fund en présence de la délégation haitienne conduite par Madame Gerty PIERRE, Directrice à la Direction du Changement Climatique MDE, est le fruit d’un long processus démarré depuis 2017.

Ce projet financé à hauteur de 22,4 Millions de dollars Américains vise à promouvoir : des solutions écosystémiques de gestion des inondations sur plus de 25 000 hectares de terre du Bassin Versant de Trois-Rivières; des pratiques agricoles résilientes au climat pour limiter la dégradation dans le Bassin Versant ciblé et enfin le renforcement de la gouvernance et des capacités des au-torités étatiques tant nationales que locales ainsi que les communautés locales pour une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) résiliente au changement climatique.

Lors de son intervention Mme Pierre a exprimé sa satisfaction pour ce financement qui s’aligne avec les Première et Deuxième Communications Nationales sur le Changement Climatique et le Plan National d’Adaptation – PNA. Elle en a profité pour remercier le GCF et le PNUD pour cet accompagnement combien important. Plus loin, elle a mentionné que tous les efforts vont être déployés pour pouvoir atteindre les objectifs fixés. Il faut souligner, en passant, que ce projet qui sera mis en œuvre sous le leadership du Ministère de l’Environnement, avec l’appui du PNUD et de Heifer International sur une période de 8 ans, se basera fortement sur une approche intersectorielle afin de pouvoir adresser les enjeux et les défis multiples et multidimensionnels.

-FIN-

Lire la suite
03 Déc
0

Note de presse du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes

Port-au-Prince le, 02 décembre 2023.- Le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) a clôturé les trois journées de travail en atelier lancées le jeudi 30 Novembre, hier samedi 2 Décembre 2023, à l’hôtel Montana. 

« L’harmonisation des outils et la collecte de données sexospécifiques, la priorisation des indicateurs et la facilitation de Taskforce pour l’harmonisation des outils de collecte de données nationales, en collaboration avec l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI) », c’est autour de ce thème que ces trois journées de formation se sont déroulées.

Environ une centaine de représentantes et représentants d’organisations de femmes ont suivi avec une attention soutenue les différentes thématiques développées durant ces trois jours. Tenu grâce au dynamisme de la Ministre à la condition féminine et aux droits des femmes, des cadres du MCFDF et de l’IHSI qui se sont mis disponible pour présenter avec la plus grande minutie chaque thématique proposée, cet atelier visait, entre autres, à faire comprendre aux acteurs et actrices clés l’importance d’harmoniser les outils et la collecte des données ; à présenter aux partenaires le processus d’harmonisation des outils ; à contribuer à l’amélioration dans le processus de collecte des données et à renforcer la capacité des partenaires dans la manipulation d’outils de collecte des données.

À la cérémonie de clôture de l’atelier, la Ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes, Dr Sofia LORÉUS, s’est exprimée avec satisfaction en remerciant l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI), particulièrement le Directeur Général M. Wilson FIÈVRE, pour sa contribution exceptionnelle ayant permis au ministère de réaliser ces trois  journées de travail. Aussi la Dr Sofia LORÉUS a-t-elle salué la coopération de l’UNFPA pour son appui important, nécessaire et utile au Ministère dans plusieurs activités réalisées auparavant. Il faut souligner que l’organisation de ces trois jours d’atelier de travail a eu lieu grâce au support du Fonds des Nations Unies pour la Population et le projet de l’Initiative Spotlight.

Toutefois la Titulaire du MCFDF se dit contente de constater que les objectifs ont été largement atteints. Selon elle, ces résultats ont été possibles grâce à l’intérêt évident, manifesté par  les participantes et participants au contenu de ces ateliers. En outre,  Dr Sofia LORÉUS recommande aux participantes et participants à partager ces informations reçues avec leur organisation respective en vue de fortifier les bases de ces organisations œuvrant dans le domaine de la VBG, pour le bien de la société haïtienne.

Rappelons que des certificats signés par la Ministre à la Condition Féminine, le Directeur Général de l’IHSI et le Représentant de l’UNFPA ont été délivrés à toutes les participantes et participants ayant suivi ces assises.

UNITÉ DE COMMUNICATION DU MCFDF

Lire la suite
02 Déc
0

Formation certifiée à l’intention de plus d’une quarantaine de responsables, moniteurs et superviseurs des Centres du soir 

Centre du soir/Formation continue 

2 décembre 2023.- Trois jours après avoir suivi une session de formation concernant l’andragogie, le créole, le français, les mathématiques, les sciences sociales et les sciences expérimentales, dans le but de renforcer leurs capacités pédagogiques et didactiques à mieux intervenir en salle de classe, plus d’une quarantaine de responsables, moniteurs, monitrices et superviseurs de Centres du soir, évoluant dans la Direction départementale d’éducation de l’Ouest, ont reçu chacun un certificat validant leur participation à ces cours.  

La cérémonie de remise de certificats a eu lieu, ce vendredi 1er  décembre 2023, à l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale (Musseau), en présence, entre autres de la Secrétaire d’État à l’alphabétisation et à l’éducation non-formelle, Sandra Michel Jacques Saint-Georges ; de l’adjoint au directeur départemental  d’éducation de l’Ouest, M. Frantz Jean ; du directeur de l’enseignement fondamental, Kendy Nicolas ; du directeur de la formation et du perfectionnement (DFP),Georges Wilbert Franck et  de l’officier national éducation au Bureau de l’UNESCO à Port-au-Prince, Jean-Luc Tondreau.

Au cours de leur prise de parole, tour à tour, ils ont salué cette activité de formation organisée par le MENFP, avec le support l’UNESCO et de l’UNICEF, qui s’alignent, ont-ils rappelé, dans la mouvance visant à transformer le secteur éducatif haïtien. 

Sans oublier de remercier les six formateurs, la Secrétaire d’État a félicité les bénéficiaires de cette session qui leur permettra de renforcer leurs bagages cognitifs, chose nécessaire pour pouvoir mieux accomplir leur mission. Sandra Michel Jacques Saint-Georges a promis de continuer, d’un commun accord avec la DEF, à travailler pour reprendre cette formation dans les autres Directions départementales d’éducation, en vue d’un meilleur encadrement  de ceux et celles animant courageusement la vie des Centres du soir.  

Elle a souligné, en passant, l’importance du rapprochement entre le Bureau de la Secrétaire d’État à l’Alphabétisation et à l’Education non-formelle et la Direction de l’enseignement fondamental qui, a-t-elle jugé, facilite des avancées positives, en termes d’actions entreprises dans le sous-secteur de l’éducation non-formelle.

Quant au directeur adjoint de la Direction départementale d’éducation de l’Ouest (DDEO), Frantz Jean, tout étant conscient de la situation difficile dans laquelle évoluent les Centres du soir, a dit croire que ces occasions permettent  de penser à la redynamisation de ces institutions éducatives au niveau du département de l’Ouest. 

Kendy Nicolas, directeur de l’enseignement fondamental a tenu à saluer tous ceux et toutes celles, tout d’abord les formateurs et les participants, ayant rendu possible cette session de formation qui a été ouverte, le mardi 28 novembre 2023, par le titulaire du MENFP. Ce jour-là, une fois de plus, le ministre Nesmy Manigat n’avait pas raté l’occasion pour clamer l’importance des Centres du soir répondant à un souci d’inclusion et d’équité dans le système éducatif.

Kendy Nicolas a également témoigné de la reconnaissance de la DEF à l’intention de Renette Lorméus Joseph qui coordonne les activités de ces  centres à l’échelle des directions départementales d’éducation du pays.

« Nous sommes très content de la tenue de cette activité au bénéfice des Centres du soir. Nous continuons à faire le nécessaire pour pouvoir encadrer ces centres » a-t-il avancé.

Prenant la parole en tant responsable de la DFP, direction technique qui accrédite cette session de formation continue pour le compte du ministère,  Georges Wilbert Franck a indiqué que son entité entend continuer de conjuguer ses efforts afin d’encadrer les opérations de formation qui doivent être bénéfiques aux participants, en particulier, et au secteur éducatif, en général.

De son côté, l’officier national éducation au Bureau de l’UNESCO à Port-au-Prince, qui plaçait quelques mots en la circonstance, a applaudi cette séance de formation qui, croit-il, permettra aux moniteurs et monitrices des CEF d’être plus efficaces dans leur travail avec les apprenants.

« Je pense que tout cela se fait au bénéfice des apprenants », a soutenu Jean-Luc Tondreau tout en plaidant pour une attention beaucoup plus soutenue aux Centres du soir ; une préoccupation exprimée, en détail, par le moniteur Joseph Jacky Pierre.

Cette formation de trois jours (28, 29 et 30 novembre 2023) était entièrement dédiée à l’élaboration de fiches pédagogiques en rapport aux programmes accélérés du ministère pour le niveau fondamental. Elle a été animée par Renette Lorméus Joseph(DEF), Céus Salomom(DEF), Louis Wesly(DEF), Saintil Acelhomme(DEF), Fleury Ansy(CFEF) et Martha François (BSEAENF), sous la coordination de Saintony Jeudy (DEF).

 Bureau de communication MENFP

Lire la suite
02 Déc
0

COP28 DUBAI: Participation d’Haïti à un panel sur la prise en compte du genre dans les processus de plans nationaux d’adaptation 

Ce ler décembre 2023 à la COP28 à Dubaï, la Directrice à la direction des changements climatiques du ministère de l’Environnement d’Haiti, Mme Gerty PIERRE a participé à un panel de discussion autour de la prise en compte du genre dans les processus de plans nationaux d’adaptation (PNA).

À travers cette activité, les organisateurs voulaient attirer l’attention sur les progrès réalisés pour intégrer le genre dans les processus de PNA au niveau mondial, particulièrement les efforts de la Côte d’Ivoire, d’Haïti et du Sénégal pour remédier aux inégalités entre les genres par leurs mesures d’adaptation.

Dans son intervention, madame Pierre a expliqué que la prise en compte du genre dans le processus du plan national d’adaptation d’Haïti a été d’une grande priorité. Légalité des genres poursuit-elle, est un droit humain universel reconnu par Haiti à travers l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Durant tout le processus du PNA d’Haiti, nous avons pris le soin de d’assurer une participation équitable et efficace des femmes et des organisations de femmes, a-elle précisé. C’est une façon pour nous de s’assurer que les mesures d’adaptation n’entrainent pour les femmes une augmentation de la charge de travail et une réduction du pouvoir décisionnel. C’est très important pour nous, parce qu’il n’est un secret pour personne que les femmes, les filles et les garçons vivent différemment les répercussions des changements climatiques et ont différents besoins, opportunités et capacités de réponse, a-t-elle conclu.

À propos du PNA d’Haïti: Le processus de Plan national d’adaptation (PNA) permet aux pays d’identifier leurs priorités à moyen/long terme pour s’adapter aux changements climatiques et de mettre en place les systèmes et capacités nécessaires pour intégrer l’adaptation à la planification, la prise de décision et la budgétisation. 

Le Plan National d’Adaptation d’Haiti est constitué de 340 actions d’adaptation à l’échelle nationale incluant 21 actions considérées comme hautement prior-itaires. Ces dernières portent surtout sur l’agriculture climato-intelligente, les infrastructures d’irrigation, la gestion intégrée des ressources en eau, la reforestation et l’agroforesterie, l’aménagement des bassins versants, le renforcement des capacités et la prévention de maladies. Un montant total estimé à 980 millions $ USD mobilisable à travers divers canaux de financement nationaux et internationaux sera nécessaire à la mise en œuvre des 21 actions hautement prioritaires de ce PNA.

-FIN-

Lire la suite
01 Déc
0

Le Ministère de l’Agriculture s’engage dans un partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial pour améliorer les conditions alimentaires et nutritionnelles de 100 000 élèves haïtiens

Port-au-Prince, le 29 novembre 2023 – Le ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement rural (MARNDR) a procédé ce mercredi au lancement des activités d’alimentation scolaire dans le cadre de son partenariat avec le Programme Alimentaire Mondiale (PAM). Plus de 100 000 élèves dans les départements du Centre, des Nippes, du Sud et de la Grand’Anse bénéficieront de repas nutritifs préparés avec des aliments produits essentiellement par des agriculteurs locaux au cours des années académiques 2023-2024 et 2024-2025.

« Haïti occupe depuis tantôt 4 ans, la tête du classement des pays les plus affectés par l’insécurité alimentaire et la malnutrition au niveau de la région Amérique Latine et Caraïbes. Sans mentionner les causes conjoncturelles et structurelles de l’accroissement alarmant de l’insécurité alimentaire en Haïti, le Gouvernement est porté à faire des choix intelligents et cohérents afin de lutter contre ce fleau », a indiqué Charlot Bredy, ministre de l’Agriculture. 

« L’alimentation scolaire se veut être à juste titre, une stratégie viable dans la mesure où elle privilégie l’approvisionnement et l’utilisation des produits agricoles locaux. Cette extension du programme national de cantines scolaires, va également renforcer les capacités des organisations de producteurs agricoles et des acteurs nationaux concernés. »

A travers ce partenariat, le Gouvemement se propose de fournir une réponse adéquate au probleme de l’insécurité alimentaire qui affecte particulièrement les enfants. En janvier 2020, 13,6 % des enfants de moins de 5 ans souffraient de malnutrition aigue globale (contre 4,1 % en 2012), tandis que 23 % souffraient de malnutrition chronique, plus répandue dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Les enfants souffrant de malnutrition sont particulièrement vulnérables à la propagation du choléra, ainsi qu’aux autres problèmes liés à la malnutrition, tels que les dommages permanents et importants sur la croissance, le développement et le bien-être, ainsi que sur la productivite.

« Cet accord permet de mettre en lumière la Politique et Stratégie nationale d’alimentation scolaire basée essentiellement sur les produits locaux. En plus d’un enseignant qualifié, de mobiliers, de manuels scolaires, il favorisera que nos enfants aient accès, au moins, à un repas chaud, chaque jour, dans leur salle de classe. », a souligné Nesmy Manigat, Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle. « Je salue l’engagement de nos partenaires pour qu’on puisse avancer avec le protocole qui donnera lieu a beaucoup plus que ce partenariat au niveau de l’alimentation scolaire, mais également un partenariat pour promouvoir les sciences de l’agriculture, de l’agroécologie dans les écoles en passant, entre autres, par les jardins scolaires, les jardins pédagogiques, les mini forêts scolaires. »

Ce partenariat entre le MARNDR et le PAM rentre dans le cadre du Projet d’urgence d’Agriculture Résiliente pour la Sécurité Alimentaire (PARSA) financé par la Banque mondiale. En plus de l’alimentation scolaire, des actions de renforcement des capacités des acteurs, de création de centres d’agrégation, de stockage et d’unités de transformation visant le développement des organisations de producteurs agricoles (OPA) seront réalisées.

« Haiti continue de lutter contre l’instabilite politique, une crise sécuritaire sans précédent, une fragilité chronique et une vulnérabilité extrême à de multiples risques naturels. Toutes ses conditions ont affecté les conditions de sécurité alimentaire de la population, notamment en milieu rural où les taux de pauvrete sont plus importants », a déclaré Laurent Msellati, chef des opérations de la Banque mondiale en Haïti. « La Banque mondiale est heureuse de financer ce projet qui promeut une approche intersectorielle, entre les secteurs de l’Éducation et de l’Agriculture. Ce projet va permettre de renforcer le capital humain de la prochaine génération en lui garantissant un accès a des aliments nutritifs. Il doit également permettre d’appuyer une production responsable face aux enjeux du dérèglement climatique, notamment dans les zones touchées par le séisme de 2021, et aussi d’accroitre les débouchés commerciaux pour les agriculteurs »

Grace à ce partenariat, le Programme alimentaire mondiale va disposer d’une enveloppe de 25 millions de dollars US pour distribuer 27 millions de repas chauds aux écoliers sur deux (2) années scolaires (2023-2024 et 2024-2025). « Le PAM s’aligne sur l’objectif du Gouvernement de passer a 100% de produits agricoles locaux dans les cantines scolaires d’ici 2030, en accord avec le document de Politique et Stratégie Nationale d’Alimentation Scolaire, adoptée en 2016 », a fait savoir Jean-Martin Bauer, Directeur Pays du Programme Alimentaire Mondial en Haiti. « Le PARSA est un projet de rupture. Dans un pays qui s’est malheureusement habitue aux importations alimentaires, ce seront, dorénavant, les agriculteurs et agricultrices d’Haiti qui nourriront leurs enfants. Je vois dans ce projet la concrétisation des politiques volontaristes qui pourront faire avancer les ambitions de ce pays en matière de sécurité et de souveraineté alimentaire…»

-Fin-

Lire la suite
01 Déc
0

COP28 DUBAI : La République d’Haïti salue la décision de rendre  opérationnel les fonds pour les pertes et dommages 

Dubai, le 1er décembre 2023.- La 28ème Conférence des Parties (COP28) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) vient de s’ouvrir ce jeudi 30 novembre 2023 à Dubaï, sous la présidence de Emirats arabes unis. Haïti aux côtés des Pays moins avancés (PMA) et les Petits Etats insulaires en développement (PEID) salue l’adoption par la COP28, la décision de rendre opérationnel le fonds pour les pertes et dommages. C’est une victoire majeure pour les PMA et les PEID qui sont les plus vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques.

En effet, le texte de mise en œuvre du fonds sur les pertes et dommages a été adopté ce jeudi, sous les applaudissements des représentants des Parties à cette 28ème Conférence sur les changements climatiques, à Dubaï. Le principe de ce fonds, qui aidera les pays vulnérables durement touchés par les événements climatiques extrêmes, avait été annoncé lors de la COP 27, en Egypte. Il sera hébergé à titre provisoire, pendant quatre ans, par la Banque mondiale, mais sera géré par un secrétariat indépendant.

La République d’Haïti prend acte des annonces faites par les premiers contributeurs, à commencer par les Emirats arabes unis et l’Allemagne, qui ont annoncé chacun 100 millions de dollars. Le Royaume-Uni a promis 60 millions de livres sterling, le Japon de 10 millions de dollars et les Etats-Unis de 17,5 millions de dollars. La République d’Haïti aux côtés des PEID et la PMA reconnaît que ces soutiens sont utiles pour lancer les activités du fonds, toutefois, attire l’attention sur le fait que les coûts de reconstruction résultant des effets dévastateurs des catastrophes climatiques s’élèvent à des centaines de milliards de dollars par an.

Les changements climatiques constituent l’un des défis majeurs pour le développement socio-économique d’Haïti. Le pays est présent à la CoP28 à travers une délégation intersectorielle pour défendre ses priorités. Il s’agit notamment, du bilan mondial, l’objectif mondial en matière d’adaptation, le programme de travail sur l’atténuation, le Fonds et mécanismes financiers sur les pertes et préjudices et le programme de travail sur la transition juste.

-Fin-

Lire la suite
30 Nov
0

Éducation / Alimentation: Donner des plats chauds à plus 100 mille élèves grâce au  volet alimentation scolaire du PARSA

Port-au-Prince le 29 novembre 2023.- Les ministres de l’Agriculture et de l’Education nationale ont lancé, ce mercredi 29 novembre 2023, à Pétion-Ville, le volet alimentation scolaire du Projet d’agriculture résiliente pour la sécurité alimentaire (PARSA). Cela concerne également le renforcement des capacités des Organisations professionnelles agricoles (OPA), structures jouant un rôle fondamental dans la production d’aliments locaux destinés aux cantines scolaires. Il s’agit bien d’une opération financée par la Banque mondiale et pour laquelle le gouvernement haïtien bénéficie de l’accompagnement du Programme alimentaire (PAM).

Plus de 100 mille élèves des Directions départementales d’éducation (DDE) du Centre, du Sud, des Nippes et de la Grand-Anse, auront droit tous les jours de classe à un repas chaud, répondant à leur besoin nutritionnel.

25 millions de dollars américains, tel le montant qui est consacré à cette composante du Projet d’agriculture résiliente pour la sécurité alimentaire (PARSA), lancé dans le courant de l’année 2022 avec un montant de 102 millions de dollars, et qui a bénéficié au début de l’année 2023 d’un financement additionnel de 50 millions en vue de « renforcer l’accès et la disponibilité alimentaire particulièrement dans les écoles, dans un contexte marqué par des crises alimentaires et nutritionnelles persistantes depuis une dizaine d’années », a fait remarquer Brédy Charlot, le ministre haïtien de l’Agriculture qui, après avoir décliné toutes les statistiques critiques relatives à l’insécurité alimentaire, a remercié « la Banque mondiale pour ce financement initial et les ressources supplémentaires accordées au PARSA ».

« L’activité de ce matin est un bel exercice qui permet de mettre en avant la Politique et la stratégie nationale d’alimentation scolaire  basée essentiellement sur les produits locaux», a signifié, pour sa part, le ministre de l’Education nationale qui s’est félicité du lancement de cette initiative alignant agriculture résiliente et alimentation scolaire.

Pour le ministre Nesmy Manigat, une pareille initiative nourrit l’espoir pour le pays, étant donné qu’elle permettra à de nombreux écoliers haïtiens de trouver dans les salles de classe, non seulement un enseignant qualifié, des mobiliers, des manuels scolaires, mais aussi un repas chaud.

Le titulaire de l’Education nationale a salué, en passant, l’esprit d’ouverture de son collègue de l’Agriculture pour avoir compris, a-t-il dit, la nécessité de conjuguer, en ce sens, leurs efforts comme dans un grand « konbit » pour la préservation du droit des élèves à une alimentation saine et équilibrée. 

Ce genre d’action mérite d’être renforcé en vue de consolider un partenariat plus vaste pour la « promotion des sciences de l’agriculture, de l’agro-écologie dans les écoles en passant, entre autres, par les jardins scolaires, les jardins pédagogiques, les mini forêts scolaires », s’est défendu le ministre Manigat 

Le Projet d’agriculture résiliente pour la sécurité alimentaire, a poursuivi le titulaire de l’éducation nationale, offre, de plus,  au MENFP le cadre pour un exercice pédagogique. Car, le ministère avec la réforme curriculaire en cours introduit et renforce de nouvelles disciplines qui font appel à tout ce qui tourne autour de la chaîne des aliments nutritifs. Il a cité par exemple, l’Éducation à la technologie et aux activités productives (ETAP) qui est obligatoire à partir de cette année, et qui sera sanctionné lors des examens officiels de 9ème année fondamentale. Cette discipline fait obligation à toutes les écoles du pays de s’inscrire dans un registre d’activités productives : activités culturelles, activités touchant à l’économie verte et l’économie bleue.

Pour sa part,  le Chef des opérations de la Banque mondiale en Haïti, s’est réjoui de la mise en œuvre de cette composante du PARSA.

« Haïti déjà très exposée aux aléas naturels, continue de lutter contre l’instabilité politique, une crise sécuritaire sans précédent et une fragilité chronique. Toutes ces conditions ont affecté la sécurité alimentaire de la population. D’où la nécessité d’un tel projet notamment en milieu rural où les taux de pauvreté sont les plus importants », a déclaré Laurent Msellati qui a renouvelé l’engagement de la Banque mondiale de continuer à soutenir les efforts du gouvernement haïtien en vue de garantir de meilleures contions de vie à la population. 

Quant à Jean Martin Bauer, représentant du PAM en Haïti, il a indiqué que cet organisme onusien « s’aligne sur l’objectif du gouvernement haïtien de passer à 100% de contenu local dans les cantines scolaires d’ici 2030, en accord avec la Politique et la stratégie nationale d’alimentation scolaire, adoptée en 2016 ».

De son point de vue, « Le PARSA  est un excellent exemple de synergie entre agriculture et en éducation », a-t-il conclu, non sans rappeler les retombées agricoles, économiques et sociales des approvisionnements locaux pour les cantines scolaires  

Bureau de communication MENFP

Lire la suite
29 Nov
0

Trois jours d’atelier pour renforcer les capacités pédagogiques et didactiques des Centres du soir

Éducation non-formelle / Formation continue 

Port-au-Prince le 28 novembre 2023.- Ils sont 45 responsables, moniteurs et monitrices issus de 20 Centres du soir  évoluant dans la Direction départementale d’éducation de l’Ouest (DDEO) réunis à l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale, dans le cadre d’une formation de trois jours, en vue de consolider leurs capacités pédagogiques et didactiques à mieux intervenir dans les salles de classe.

Il s’agit, selon le directeur de l’enseignement fondamental, Kendy Nicolas, de permettre à ces acteurs décisifs de ce sous-secteur de l’éducation de disposer d’outils capables de les rendre plus efficaces dans leur travail en faisant une meilleure utilisation des programmes accélérés développés par le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) avec le support de certains partenaires techniques et financiers dont l’UNESCO.

En effet, du mardi 28 au vendredi 30 novembre 2023, six  animateurs entretiennent les 45 responsables, moniteurs et monitrices provenant de ces 20 Centres du soir autour de six disciplines, à savoir: andragogie, créole, français, mathématiques, sciences sociales et sciences expérimentales.

Cette activité s’inscrit dans les lignes d’action du MENFP qui visent à transformer l’école haïtienne.

Le titulaire du MENFP, à l’ouverture de cet atelier, a plaidé, une fois de plus, pour l’inclusion et l’équité dans le système éducatif. Selon le ministre Nesmy Manigat, offrir l’opportunité à tout un chacun de réussir sa vie, en acquérant, entre autres, des compétences cognitives, des compétences langagières, des compétences socio-émotionnelles et des compétences professionnelles, tel est l’objectif premier du MENFP qui, ce disant, a mis en place les Centres du soir qui accueillent des enfants non scolarisés, des enfants déscolarisés, mais également des jeunes âgés de dix ans et plus souhaitant poursuivre leur formation classique. 

« Il n’est jamais trop tard pour apprendre afin de créer des opportunités et de réussir sa vie », a soutenu le ministre Manigat qui voulait attirer l’attention sur l’importance des Centres du soir. 

Par ailleurs, le ministre Manigat dit reconnaître que le travail pédagogique et didactique réalisé par les encadreurs avec cette catégorie d’apprenants n’est pas du tout chose facile. C’est en ce sens, a-t-il jugé, qu’il faut donner aux responsables, aux moniteurs et monitrices de ces Centres, les outils nécessaires afin qu’ils soient en situation de mieux faire leur travail.

Le directeur de la formation et du perfectionnement, a salué les efforts du ministre Manigat qui accorde une place de choix au sous-secteur de la formation qui compte actuellement, a-t-il informé, au moins six chantiers lancés à travers le pays. 

En ce qui concerne les moniteurs et les monitrices intervenant dans les Centres d’éducation du soir, Georges Wilbert Franck, a souligné, à leur attention, l’importance de cette session de formation qui les outille davantage en vue  d’offrir un meilleur encadrement  à ces apprenants faisant généralement face à de nombreuses difficultés sociales, économiques se trouvant être des barrières sur leur parcours académique. Est-ce pourquoi, il estime que  le travail de ces structures a le mérite d’être mieux apprécié par la communauté éducative, en particulier, et la société, en général.

Par ailleurs, Georges Wilbert Franck a annoncé que la DFP va procéder à l’enregistrement, au suivi du parcours de formation continue des moniteurs et monitrices qui participent à cet atelier, en vue de mettre à leur disposition, via un système de validation et de capitalisation, des crédits de formation. 

Pour sa part, le représentant du Bureau de l’UNESCO à Port-au-Prince à cette activité a salué cette initiative, mais aussi la determination du ministre Nesmy Manigat pour faire avancer ce genre de dossier. Khadim Sylla a réitéré, du même coup, l’engagement de cette agence onusienne de continuer à soutenir le secteur éducatif haïtien, y compris le sous-secteur non-formel où se trouvent les Centres du soir.

Il faut noter, à la cérémonie inaugurale de cet atelier, la présence de l’ancien ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique, Edwing Charles, qui a fréquenté, dans le passé, un Centre du soir. Il  a témoigné de sa reconnaissance par rapport au bienfait de cette institution de formation dans sa vie personnelle et professionnelle.

Bureau de communication MENFP

Lire la suite
28 Nov
0

Création de bibliothèque scolaire pour soutenir le processus d’apprentissage

Port-au-Prince le 27 novembre 2023.- Dans l’idée de créer un lieu d’animation autour du livre et de porter les élèves à s’adonner à la lecture,  le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) et plusieurs maisons d’éditions haïtiennes se sont entendus pour lancer au début du mois prochain l’initiative visant à doter progressivement les écoles publiques et privées de bibliothèques. Il s’agit d’une initiative qui couvrira les dix Directions départementales d’éducation (DDE), a fait remarquer, à l’occasion, le ministre Nesmy Manigat qui a partagé avec ses interlocuteurs les données issues de l’Evaluation nationale 2022 (ENA2022) relatives à la faible capacité des élèves en lecture.       

Sept maisons d’éditions (Henri Deschamps, Pédagogie Nouvelle S.A., Impressions des Antilles, C3 Editions, Kopivit, Editions Lorquet, Université Caraïbes) sont parties prenantes de cette initiative qui reste ouverte à d’autres partenaires.

Au cours de cette rencontre, tous les participants – directeurs techniques du MENFP et responsables des maisons d’éditions -, ont mis en avant l’importance de la lecture dans le développement réussi du parcours scolaire des enfants et des jeunes, et dans le développement de leur imaginaire, de leur sens créativité et de leur raisonnement. Car, à leur avis, l’enfant qui fait une lecture de qualité et qui comprend ce qu’il lit s’ouvre aux autres, s’ouvre au monde tout en participant, sans que cela en ait l’air de prime abord, à sa propre formation.

Au cours de cette rencontre, chaque maison d’édition a partagé l’expérience conduite dans deux ou trois établissements scolaire, à Port-au-Prince et dans les provinces ; expérience qui a montré comment l’initiation ludique des enfants, dès le plus jeune âge, à la lecture est déterminante dans leur performance scolaire.

Par ailleurs, ils ont unanimement mis l’emphase sur la nécessité de faire une place dans le cadre de cette initiative aux monitrices du préscolaire, aux enseignants du fondamental et du secondaire, vu qu’il leur incombe, de par leur métier, d’introduire les enfants à la lecture : lecture passive, lecture indicative, lecture active, lecture exploratoire, lecture analytique, lecture plaisir, etc.

Pour pouvoir rendre viable cette initiative, ses contours seront précisés, sous peu, dans un protocole de partenariat entre le MENFP et les maisons d’édition.

Lors de cette rencontre avec les responsables des maisons d’éditions, on retrouvait autour du ministre Nesmy Manigat, la directrice du Bureau de gestion de l’éducation préscolaire, Mérona Laguerre ; le directeur de l’enseignement fondamental, Kendy Nicolas ; le directeur de l’enseignement secondaire, Miguel Fleurijean ; l’adjointe à la Direction d’appui à l’enseignement privé et au partenariat, Nelly Barthélemy et Jean Joseph, coordonnateur adjoint à la Direction de santé scolaire (DSS), chargé des questions artistiques, culturelles et sportives.  

Bureau de communication MENFP

Lire la suite